
Proposé ce matin par Benoît Ponton, ce projet de style qui vise à rendre contemporaine une sauvage Donkervoort ne pouvait me laisser indifférent … Je ne veux pas raconter ma vie, mais si demain je pouvais m’offrir LA voiture de mes rêves, je pense que ce serait une D8 (une petite GTO, soyons fou!) … Et toucher aux produits de ce constructeurs déclenche chez moi une forte intolérance … Mais sur ce coup là, je ne dirai qu’un mot : Bravo, Mr ponton !
J’ai demandé à Benoît de nous détailler son projet … Voici donc un petit contenu exclusif, rien que pour vous : « En fait il s’agit là d’un projet visant à donner une vraie identité à la marque néerlandaise Donkervoort. Aujourd’hui, lorsque l’on réalise un rapide benchmark de la concurrence, on peut voir que beaucoup de marques (Lotus, Westfield etc…) produisent une voiture similaire car toutes inspirées par la Lotus Seven originale.
Cela pose un problème d’image vis à vis de la concurrence, surtout dans le milieu automobile ou l’image de marque et l’ADN est important. D’autant plus que la devise made in Donkervoort est « No compromise », nous sommes donc en droit d’attendre une voiture à fort caractère et bien reconnaissable par rapport à ses concurrentes.
Ce « No compromise », je l’ai utilisé dans l’ensemble du design de la voiture: proportions extrêmes, traité de surface extrêmement simple afin de créer une « stance », une attitude de la voiture qui puisse correspondre à la philosophie Donkervoort. Une Donkervoort doit selon moi s’apparenter à un jouet pour grand enfant, tout en restant dans le domaine du luxe (et ne pas tomber dans le coté cheap du jouet) , avec un positionnement haut de gamme (comme actuellement) et une mise en valeur du travail manuel et de la haute technologie made by Donkervoort. Cette nouvelle Donkervoort doit respirer le luxe et l’exclusivité pour pouvoir justifier son prix, en effet, Donkervoort est la marque la plus chère sur le marché des « Lotus seven » rebadgées.
Ce « jouet pour grand enfant » doit également refleter le passé et l’authenticité d’une Donkervoort mais aussi sa technologie de pointe. (Proportions à l’ancienne, mais utilisation de matériaux telle que la fibre de carbone pour le chassis…)
Ce projet est en fait le prolongement, de l’évolution (trop timide) de Donkervoort, que l’on peut observer entre la D8 et D8GT: intégration des feux, volonté de se forger une identité, qui reste trop timide car toujour basé sur la D8. »
Pour info, notez également que Benoît cherche actuellement un stage, si possible, vous l’aurez deviné, dans le design automobile/transport … Alors, après Bertone, chez qui ira-t-il réaliser son stage ?